« Je pense trop » ! Que faire ?

« Je pense trop »: la tyrannie du mental

Si vous vous dites souvent « je pense trop », c’est certainement que vous êtes confrontés à la tyrannie du mental.

Celle-ci peut prendre plusieurs formes :
– la même pensée qui tourne en boucle et qui prend de l’ampleur…
– des pensées qui partent dans tous les sens et votre cerveau qui surchauffe…
– la sensation que votre tête n’est pas assez grande pour tout contenir…
– une pensée toxique, ou plusieurs, qui vous génèrent des émotions désagréables…
– des films et des scénarios se construisent encore et encore dans votre tête…

Pourquoi « je pense trop »?

Vous n’êtes pas le seul à subir la tyrannie du « hamster ». Cela vient en partie du fait que notre société met toujours en avant le cerveau. Il est placé sur un piédestal comme solution à tout : pour résoudre un problème, pour apprendre, pour se divertir, pour prendre une décision, etc.


Par conséquent, notre cerveau est devenu hypermusclé. Un peu comme votre biceps droit si vous le travaillez pendant des jours à la salle de sport. Ce dernier sera bien plus gros que les autres muscles de votre corps.

Dans notre quotidien, notre mental il est sans cesse en train de tourner, c’est normal qu’il devienne super balèze et qu’il prenne toute la place ensuite.

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En plus de cette tendance extérieure à l’ultra-mentalisation, certaines personnes ont également une tendance à utiliser beaucoup le mental. Cela peut venir de notre personnalité, notre passé, nos habitudes, nos expériences de vie…


C’était mon cas pendant très longtemps. J’avais un mental ultra body-buildé. Cela avait des avantages… mais le coût à payer était élevé : il me pourrissait l’existence. Il prenait trop de place au point de perdre ma joie, de tomber dans l’anxiété et la déprime. Fort heureusement, je me suis libéré de cela. J’aide également les personnes que j’accompagne à mettre fin à cette tyrannie du mental.


Certes le mental c’est pratique au quotidien, mais le remède ne doit pas devenir un poison. L’objectif est de trouver un équilibre.
Dans la suite de cet article, je vous partage 5 astuces pour enfin se libérer de ce mental envahissant.

« Je pense trop »: 5 astuces pour (re)trouver la sérénité


Astuce 1: La reconnexion au corps

C’est la base ! Si vous regardez votre corps en entier, quelle est la proportion de votre tête par rapport au reste ? Pas grand-chose, on est d’accord. Alors, pourquoi utiliser uniquement que le « haut du haut » du corps dans votre vie ?
Pour apaiser le flux de vos pensées, l’une des astuces est d’abord de « redescendre d’un étage », de se reconnecter au reste du corps (les parties du corps, nos sens…).


Pour cela, il existe de nombreux outils corporels, respiratoires, sensoriels…
Souvent nous tentons de nous « raisonner » en utilisant encore notre mental. Or celui-ci est déjà en surchauffe. Alors autant le laisser refroidir et revenir plus tard. Pour cela, rien de tel que la reconnexion au corps et aux sensations.


Un autre élément important est de prendre soin de son corps. Une bonne hygiène de vie combinant le mouvement, l’oxygénation, une alimentation saine et du sommeil de qualité aideront à canaliser le mental. Le corps et l’esprit sont liés donc autant prendre soin de son corps pour aider l’esprit.

Enfin, il est intéressant de débuter un travail de recherches et de « démêlage » des tensions dans le corps. Car un « corps tendu »…ne facilitera pas un « esprit détendu ».


Astuce 2 : Cultiver l’attention


Notre mental est un peu comme un cheval fou à l’état sauvage. Il pense à ce qu’il veut, quand il veut ! Cependant, vous pouvez l’apprivoiser. À l’aide d’outils permettant de travailler votre focus, votre attention et votre concentration . Cela vous permettra d’installer une sorte de tour de contrôle de vos pensées.


Cependant, cela ne sera pas facile au début, tout est fait pour que notre mental soit dispersé dans notre société (smartphones,notifications, stress, survalorisation du rôle du mental…).

De plus, le mental sera très inventif pour trouver de nouvelles pensées à vous partager😊.

Astuce 3: Faire le ménage


Je ne parle pas ici du ménage de votre intérieur (ça serait trop simple). Il s’agit du ménage dans notre quotidien. En effet, le mental ne génère pas des pensées qui vous embêtent aléatoirement. Il va chercher son inspiration dans votre quotidien. Vous avez donc tout intérêt à simplifier votre vie. Cela réduira la célèbre « charge mentale ».

Si vous avez l’habitude d’être surbooké, d’en rajouter encore et encore, d’être sur tous les fronts, c’est autant d’occasions pour le mental de trouver de la matière pour s’inspirer.

Il est donc intéressant de simplifier et faire du tri dans vos activités, vos projets, votre travail, vos loisirs, vos biens, vos tâches ou vos relations. Ce travail peut être quantitatif mais également qualitatif. Si vous gardez des choses « négatives » dans votre vie, votre mental adorera s’en nourrir (oui en général ce n’est pas un optimiste).
Tout cela n’est pas si simple car notre société est sur le paradigme du « toujours plus » au lieu du « un peu moins ». La tendance est davantage à charger la mule au lieu de l’alléger.

Astuce 4: Mieux se connaitre


Vous avez dû le remarquer, à certains moments le mental nous laisse un peu de repos… mais il revient très vite par une autre porte. Il est toujours aux aguets à survenir à n’importe quel moment dans votre tête. Il trouve toujours de nouvelles histoires à vous raconter. Le problème étant qu’il trouve son inspiration en nous, dans notre personnalité, dans nos blocages psychologiques, notre inconscient, nos peurs, nos problèmes mis sous le tapis …

Les pensées ne sont que la partie émergée de l’iceberg. C’est ici qu’un travail de fond peut vraiment vous aider en apprenant à mieux vous connaitre et en travaillant votre façon de penser.


Astuce 5: éviter les fausses solutions


C’est une évidence dit comme ça, mais dans notre société les fausses solutions sont très souvent celles utilisées en priorité :


– la stratégie de compensation
La stratégie de compensation consiste à « oublier » par la nourriture (chocolat, sucre, sel…), les séries, les films, jeux vidéos, les réseaux sociaux, l’alcool, les drogues, procrastiner ou encore l’excès de boulot et l’hyper-activité.
A petite dose la compensation n’a rien de mal, mais si ça devient une habitude, ça va renforcer le problème. Cela va conforter la tyrannie du mental pour plusieurs raisons :
*car ça va à l’encontre des 4 astuces décrites ci-dessus
*quand vous avez terminé et que vous revenez dans la réalité les pensées sont toujours là
*cela va créer des problèmes postérieurs qui vont donner au mental de la matière pour se nourrir (poids, sédentarité, sensation de perte de temps, dépendance, baisse de l’estime de soi…)
*enfin, ces habitudes dégradent l’hygiène de vie. Or avoir un corps sain est important pour le bien-être mental.


– « se coller des étiquettes »
Face à notre mental envahissant, nous pouvons avoir tendance à nous coller des étiquettes : « c’est comme ça je peux rien n’y faire », « je suis un cerveau sur pattes », « je n’ai jamais le temps », « j’ai toujours été comme ça » « j’ai trop de choses à faire », « je suis comme si ou ça », « ça ne peut pas changer », « je vois toujours le verre à moitié plein », « c’est trop dur de travailler sur soi »…


L’étiquette permet de prendre une photo rassurante de la réalité… mais elle a aussi l’inconvénient de sacrifier tout ce qu’il y a autour et souvent d’être inexacte. Si vous êtes persuadé de quelque chose, votre mental s’en nourrira… tout l’art est alors de requestionner vos étiquettes de temps en temps… Cela amène souvent de bonnes surprises.


– « lutter ou vaincre le mental »
Ces 2 termes sont à la mode dans le développement personnel. Cependant, c’est une erreur. Vouloir vaincre l’égo et le mental c’est partir en guerre contre une partie de vous. A lutter contre soi-même, on ne peut que perdre. L’idée est plutôt d’apprendre à vivre en harmonie avec votre mental. Le mental est très pratique à bonne dose. Il suffit de l’accueillir et de vivre en équilibre avec lui. Il s’agit d’une approche douce et non guerrière. Si nous sommes en guerre avec notre mental, il va se défendre. Que feriez-vous si on vous attaque ? Par conséquent, on a tout intérêt à pacifier nos relations avec lui pour s’en libérer.

Et maintenant ?

Cet article touche à sa fin, comme vous avez pu le voir, il existe beaucoup de moyens pour se libérer de la tyrannie du mental. Je suis conscient que cela peut paraitre difficile de tout mettre en place.

Vous avez également peut-être envie d’approfondir certains points. Un regard extérieur peut également être intéressant pour vous (et oui le mental est un vrai caméléon). C’est pour cela que je vous offre gratuitement la possibilité d’obtenir vos 3 conseils personnalisés pour enfin arrêter de « penser trop ».

Pour cela, vous pouvez remplir le test ci-dessous ou me contacter par mail.

Pourquoi fais-je cela ? Car il y a quelques années j’aurais aimé tomber sur ce type d’article😊. Cela m’aurait fait économiser de l’énergie, du temps et surtout d’arrêter de me dire « je pense trop ».

Ou contacter moi par mail: [email protected]

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